Le Diagnostic de Performance Énergétique est connu pour son utilité indéniable lors d’une vente, une location ou une construction. Ce système de diagnostic qui est déjà appliqué à plus du tiers des propriétés immobilières de la France a récemment fait l’objet de certaines modifications. C’est pour un meilleur fonctionnement que le DPE s’est vu doté de nouvelles modalités de calcul depuis le 1er juillet 2021. En voici un bref détail.
Une méthode de calcul révisée
Il existait une méthode de calcul d’énergie dans le système DPE – Diagnostic de Performance Énergétique, laquelle méthode bénéficiera d’une retouche pour être plus efficace. En effet, la méthodologie du calcul reposait sur deux éléments, l’un principal et l’autre subsidiaire : la date de construction du bâtiment et l’étude des factures d’énergies.
La facture étant le reflet des consommations d’énergie dans le ménage, de la récente occupation et de la nature des installations électriques dans le logement, les DPE calculés procèdent à un changement du classement, qui ne suivra plus l’habitude traditionnelle du calcul. Naguère, le calcul suivait une échelle graduée allant de A à G. Pour des logements pourtant identiques, l’ordre est modifié.
Dans plusieurs cas (environ 20 pour cent des cas), les DPE étaient effectués sans aucune étiquette à la trousse, en raison des factures qui n’étaient pas disponibles. Ce sont là des défaillances qu’il convient de corriger pour renforcer le réalisme du diagnostic de la performance énergétique.
C’est pourquoi, le calcul DPE adopte désormais une méthode unique et unifiée pour tous les cas, en prenant soin d’éliminer l’ancienne méthode fondée sur la valeur des factures. Et sur quoi repose donc la nouvelle méthodologie du DPE ?
Puisqu’il vise à écarter au maximum l’erreur et le doute, le calcul se base désormais sur la qualité que présente l’isolation, le système de chauffage, le type d’installation électrique, le genre de fenêtres installées, la présence ou non d’amiante, et d’autres indices physiques liés au logement.
Les seuils revus
Dans la nouvelle méthode, les seuils sont aussi revus en lien avec l’énergie consommée et la quantité de gaz à effet de serre émise. Aux logements qui émettent plus de gaz à effet de serre, la nouvelle formule de calcul attribue des étiquettes de performance énergique beaucoup plus basses. Concrètement, c’est dire que ces logements sont classés pari les passoires énergétiques. Le plus grand souhait est de les voir rénovés de fond en comble, afin qu’ils puissent correspondre aux nouveaux schémas et produire le moins possible de gaz à effet de serre.
À propos des changements de classe
Par ailleurs, l’avènement du nouveau schéma de calcul introduit aussi un nouvel ordre quant à la mutation de classes énergétiques. Désormais, il n’y a qu’une possibilité de mutation de classe. Un logement de classe F par exemple, peut être converti uniquement en classe E ou l’inverse.
Le nouvel ordre de DPE : lisibilité et accessibilité
Désormais, vous avez un nouveau DPE qui est parfaitement lisible et facile à comprendre. En effet, le document du DPE est désormais tel que la page de garde offre déjà la clé de lecture et de compréhension du contenu. Elle comporte les étiquettes climat et énergie, et résume en langage clair le contenu, en mettant en avant-propos les informations phares.