Risques liés à la consommation des champignons hallucinogènes


Dans cet article, nous vous exposons les risques liés à la consommation des champignons hallucinogènes.

Définition et description

Les champignons hallucinogènes encore appelés les champignons magiques sont des champignons ayant des propriétés hallucinogènes et entheognes à cause de ces différentes molécules variées selon leur espèce. Ils constituent un groupe de plantes qui comporte de nombreuses variétés dont la plus connue est le psilocybe. Les modes d’administration des champignons hallucinogènes sont par voie orale, par injection ou par aspiration et sont plus connus en France dans les lieux sauvages. Plusieurs personnes consomment les champignons hallucinogènes pour se procurer une sensation de liberté, le développement de leur sens, ou des révélations spirituelles. Cette plante est très ancienne et date de plusieurs années avant Jésus-Christ. On distingue trois différents groupes de champignons hallucinogènes :

  • Les champignons à action psychotonique qui entraînent une psycho-stimulation et des changements sensoriels avec modérations.
  • Les champignons à action psycholeptique avec des effets importants en hypnotique. Les lycoperdons se situent dans cette catégorie.
  • Les champignons à action psychodysleptique qui regroupent les strophaires, conocybe et psilocybe. Ils ont des effets anxiolytiques et hallucinogènes.

Les effets liés à ces différents champignons proviennent de leurs compositions moléculaires et des substances psychoactives. Généralement les effets commencent 30 minutes après l’injection et peuvent durer au minimum 4heures sur chaque personne.

Les risques externes liés à la consommation des champignons hallucinogènes :

  • De fortes nausées et des vomissements,
  • Le ralentissement du rythme cardiaque, ou des fois l’accélération de la fréquence cardiaque,
  • La transformation de la tension artérielle,
  • D’une température élevée entraînant une forte fièvre,
  • Une dilatation des pupilles ou des tremblements du corps,

Les risques psychiques liés à la consommation des champignons hallucinogènes :

  • Une gaieté constante, un fou rire,
  • Une fatigue en longueur de la journée, ou un état de dépression, ou de stress,
  • Une relaxation entraînant la chute de la concentration,
  • Les problèmes de raisonnements non logiques,
  • Des illusions sensorielles, ou une sensation de mort proche,
  • Des anormalités spatio-temporelles,
  • Des problèmes de coordination entre l’équilibre et le réflexe,
  • Des visions hallucinantes, autoscopiques qui peuvent vous mettre en danger ainsi que votre entourage,
  • Parfois des crises de peur, ou d’angoisses, ou de tristesse, etc.
  • Une sensation de présence partout, d’ultra-clairvoyance,
  • De perte de personnalité ou perte des sens de la réalité,
  • Une perte de contrôle ou de ces aptitudes,

Les champignons hallucinogènes procurent des effets secondaires proches de ceux du LSD. Il est important de savoir que certaines personnes ont des hallucinations très importantes qui peuvent devenir dangereuses pour la personne elle-même ainsi que ces entourages. Ces risques apparaissent que par injection des champignons hallucinogènes, selon l’intensité de dose que vous injectez ou que vous consommez des champignons hallucinogènes. La consommation régulière des champignons hallucinogènes peut entraîner une addiction physique ou un phénomène de dépendance. Du point de vue médical, ils sont considérés comme des produits d’intoxication volontaire, en revanche une tolérance a ces effets peut d’être rapidement envisagées si vous êtes additif. Les champignons hallucinogènes peuvent également causer de graves troubles psychiatriques qui peuvent durer et conduire à des problèmes mentaux. Et l’arrêt de la prise des champignons hallucinogènes ne s’accompagne pas de symptômes de désintoxication et rarement on pressent encore les signes de dépendance. En raison de son caractère religieux et médicinal, les champignons hallucinogènes sont autorisés à être vendu dans les boutiques dans nombreux pays en Europe et sont inscrits à la liste de stupéfiants. Ils peuvent être même cultivés proches des habitations.